Après constat, nombreux sont les adhérents insatisfaits de leur mutuelle, et ont l’impression de cotiser pour rien. Cela ne peut être qu’à cause d’un mauvais comparatif mutuelle. En effet, beaucoup se limitent trop souvent à un simple comparatif des tarifs mutuelle, et ne font que survoler les garanties santé proposées. Pourtant, il faut vraiment y aller, en termes de comparatif mutuelle, pour s’assurer de retrouver l’offre idéale.

Comparatif des garanties santé

Aussi, lorsque vous comparerez les garanties santé, prenez la peine de convertir les pourcentages de remboursement proposés en euros. En effet, certains pourcentages sont « tape à l’œil », alors qu’en réalité, le remboursement proposé en euros est assez insuffisant. Tel est par exemple le cas au niveau des postes optiques et dentaires : les pourcentages proposés avoisinent souvent les 150%, ce qui ne signifie pourtant pas grand-chose car le tarif de base (tarif de convention) fixé par la Sécu est trop faible, et le remboursement proposé reste au final insuffisant, par rapport aux tarifs réels appliqués par les professionnels de santé.

Les petits pièges du contrat

Outre cela, il faut aussi savoir qu’un contrat peut souvent dissimuler certains pièges, à commencer par le délai d’attente. Il s’agit d’une période durant laquelle certaines garanties santé ne pourront pas encore jouer. Et certains assureurs appliquent même des délais d’attente (délai de carence, délai de stage) pouvant atteindre plus de 12 mois. Aussi, pensez à vérifier l’existence ou non de ces délais d’attente, ainsi que leur ampleur.

On retrouve aussi les plafonds de remboursement parmi les éléments pouvant handicaper une complémentaire santé. En effet, certains assureurs proposent par exemple des pourcentages de remboursement particulièrement alléchants, cela à petit prix. Le hic, c’est que les remboursements sont plafonnés à un très faible niveau, ce qui fait que la mutuelle ne rembourse au final que très peu. A savoir qu’il existe bien sur le marché des mutuelles sans délai d’attente ni plafonds de remboursements.